J'ai peur de te voir. [ Channel ]

Ravalant alors ss larmes, comme un claquement de doigt assourdissant, la bouche entre ouverte, les paroles qu'ils venaient de prononcer résonnèrent dans ses tympans comme les touches d'un piano pouvait glisser sous les mains de celui qui savait connaître sa réel valeur. Elle déglutis alors difficilement, ravalant sa bile, et lorsque ses doigts setouchèrent, ou plutôt e frolèrent, elle reçut comme une décharge éléctrique sur ses doigts fins. Elle retira alors sa maiin, comme si c'était une manière d'éviter de se couper une deuxième fois avec le même verre. Ca serait idiot, en s'attachant à lui, elle s'était déjà couper une fois, et finalement ça n'avait jamais cicatrisé. Ca faisait toujours mal au fond d'elle. Ayant finit de ramasser ses affaires, ils se levèrent tous les deux, ne se lachant pas du regard. Elle récupéra ses affaire, et elle réfléchisssait toujours à la réponse qu'elle allait pouvait lui donner. Quelque chose de sanglant peut être ? Elle ne savait pas de quel manière être méchante avec lui. Alors elle répondit franchement, tout simplement ;

- Non, ça va pas. Tu sais pourquoi ? Parce que j'aurai préféré que tu reste en Californie. Avec cette chose... Comme elle s'appelle déjà ? Euh... De toute manière on s'en tape du nom de ton chien.

Sa voix glaciale résonna alors dans les couloirs, faisant s'arrêter certaines personnes, qui les regardaient à présent tous les deux, comme si ils venaient d'une autre planète. Elle avait à présent éffacé toute trace de triste sur son visage, et elle restait neutre. Elle aurait voulu tourner les talons et aller en cours, mais elle aurait aussi voulu sauter à son cou et l'embrasser jusqu'à ne plus savoir en respirer. Elle était partager entre deux mondes, c'était comme si deux personnes diffèrentes se battaient dans sa tête. Bon d'accord, c'est vrai qu'eley avait été un peu fort, mais tout de même. Six mois de relations... Et un mois seulement après leur rupture il était déjà dans les bras de cette petasse. Oui Channel bouillonait de l'intérieur, et si elle avait eu le courage, elle lui aurait sauté au cou à cette conne.

- En faite... Je sais même pas pourquoi je me prends la tête avec toi. T'en vaux pas la peine. Les mecs comme toi en vallent pas la peine en faite.

Elle baissa alors le regard, s'avouant une faute à elle même. Elle lui avait donné tellement d'importance que tous les mots qui pouvaient sortir de sa bouche paraissait insignifiant, tellement idiot. Cameron quant à lui, paraissait troubler par son attitude. Il croyait vraiment qu'elle allait sauter dans ses bras et lui supplier de revenir , Channel O'Connor n'était pas comme ça, et elle ne supportait pas les gens comme ça. Parce qu'ils étaient faible. Chassant alors ses idées noires, et rangeant son chagrin au fond de sa tête, elle prit une bonne bouffée d'air, et leva les yeux au ciel. Mais qu'est ce qu'elle pouvait bien lui dire.

- Tu vois, je te pardonnerais jamais, Cameron.

- Mais qui a prétendu que t'était revenu pour moi ? Te fait pas trop d'illusion.

C'est vrai qu'elle paraissait de plus en plus méchante. Mais c'est ce qu'elle voulait, qu'il parte loin d'elle, qui la laisse vivre, comme avant, comme lorsqu'il ne se connaissai pas, ne se regardait pas, s'évitait tous les duex. Et puis maintenant ils en étaient arrivés à un point, à se lancer des piques toutes les cinq secondes. Mais Mademoiselle O'Connor se laissera jamais faire non, surtout pas par une personne comme lui non, il avait tout brisé, toutes les images positives qu'elle pouvait avoir de lui. Il aggrippa alors son poignet, et avant même qu'elle ait eu le temps de cligner des yeux, ils se retrouvèrent tous les deux das l'ascenceur, et lorsqu'il appuya sur le bouteau pour que celui s'arrête, elle prit soudain peur de retombr dans ses bras comme une larve impuissante. Elle baissa le regard devant l'impuissance qu'elle avait face à lui. Elle déglutit de nouveau, essayant de se donner se courage qu'elle n'avait pas, et serra les poingts pour se donenr une certaine assurance.

- Ecoute Cameron. Entre toi et moi, il n'y a plus rien. Rien du tout... Parce que ...

Elle s'interrompit alors, sentant les les larmes lui brouiller la vue, quelque chone n'allait pas. Elle devait tout lui dire pour soulagfer sa souffrance mais ça ne voulait pas sortir, cette boule au fond de sa goge n'était pas prête d'éclater. Elle resterait coïncer encore bien longtemps finalement. Elle fut soudain prit d'une folle envie de le frapper, commesi ça pouvait la soulager. Les poingts sérré elle se mit alors à frapper sur son torse, essayant de sortir toute sa haine, mais ça n'avait pas l'air de lui faire grand chose, et finalement, il attrapa ses poignets, et croisant son regard, Channel se détendit tout de suite et elle sentit son coeur faire des battements irréguliers dans sa poitrine. Les larmes coulaient à présent, et elle n'avait pas su les retenir bien longtemps.

- Parce que Je t'aime voilà. Parce que je suis folle de toi Cameron, et que ta tout détruit. Jamais je pourrais te pardonner tu vois.

Elle plongea alors son regard dans l'océan bleu ciel qui lui servait de yeux, et elle sentit finalement son cops s'apaiser. Il avait fallut à Cameron un regard. Un simple regard pour l'appaiser, et la faire redevnir elle même. Elle posa finalement sa tête au creux du cou de celui-ci et inspira alors son parfum comme pour se le rappeler. Elle éclata finalement en sanglot à s'accrocha à son t-shirt pour ne pas le laisser partir de nouveau.

- Tu m'avais promis... De toujours rester avec moi, alors pourquoi ? Dis le moi !

Pourtant les mots qu'il laissaient échapper dans sa bouche comme une douce mélodie ne la touchèrent pas. Parce qu'elle avait trop longtemps cru à ses belles paroles, parce qu'elle en avait beaucoup trop souffert. Ele essuya ses larmes du revers de sa manche laissant tout de même des traces de son maquillage qui avait coulé. Un silence pesant s'installa alors entre les deux jeunes. Aucun d'eux ne savait quoi dire, ou quoi faire face à leur gêne, ou même leur situation. De toute manière il n'y avai rien à faire, tout ce qu'elle pouvait faire c'était espérer à présent. Espèrer qu'il se rende compte, qu'il aime. Mais jamais personne ne pourra aimer une personne aussi méchante que Channel. Elle n'aimait pas ravaler ses rancunes ou les points sur lesquelles elle n'était pas d'accord. Elle préférait tout sortir, montrer qu'elle vallait mieux que tout ça. Alors pourquoi une telle prise de tête me direz vous ? Parce qu'elle l'aimait, elle l'aimait plus que sa propre vie, qu'elle serait prête à donner celle-ci si il le fallait. mais lui, non. C'était la dure réalité, et il était temps pour elle de tourner la page, de commencer un nouveai chapitre avec quelqu'un qui saura la rendre heureuse, et connaître ses qualités, comme ses défaut.

Malheureusement cette personne ne saura pas Cameron. Il ne pourra jamais être lui, parce qu'il serait justement quelqu'un d'autre. Alors à quoi bon ? A qui bon ce donner tout ce mal ? Pour effacer les blessures. Attendre qu'elles se referment avec le temps. Elle savait que ça mettrait beaucoup trop de temps, mais elle pouvait attendre, attendre le bon. Elle laissa finalement échapper un soupir qui voulait en dire long sur son état mental. Elle était détruite, et ne savait pas vraiment quelle chemin il fallait prendre. Mais elle se donnait du courage à espèrer. Elle ferma finalement les yeux, pour se calmer un peu, et lzes battements de son coeur avec. Elle se laissa glisser contre la paroi de l'aascenceur et rapprocha ses pieds contre sa poitrine, avant de poser son menton sur son genou. Elle était fatiguée, tellement fatiguée de vivre. mais elle était tout autant fatigué d'attendre que le temps passe et l'achève. Elle a beau se dire qu'elle a les cartes en main, elle reste pétrifiée face à cette histoire. Il l'avait détruite, en deux trois mouvements, il lui avait fallu tellement peu de temps, que ça lui faisait peur de savoir que tout le monde pouvait y parvenir. Avec lui, elle autait sa carapace, et se montrait sous son vrai jour. Insatisfaite de ce qu'elle a et rassasiée de ce qu'elle n'a pas.

Dans le fond elle ne veut rien. Plus rien. A quoi bon. De toutes facons, ces temps ci, des qu'elle fait un pas, qu'elle essaye d'avancer, elle chute. Elle essaye de crier son amour, de se pardonner ses erreurs, elle reste pétrifiée. Elle ouvrit finalement les yeux et plongea de nouveau son regard dans le sien.

C'était un baiser volé, celui qu'elle n'attendait pas. Sa main douce posée sur sa joue, elle ne s'était pas attendue à un geste aussi tendre de la part de Cameron. Pourtant elle sentait cette rancune au fond d'elle. Comme si, elle n'arrivera jamais à oublier les paroles qu'il avait prononcé lorsqu'ils étaient à la plage tous les deux. Elle avait fait semblant d'être forte face à lui, lui avouant les quatre vérités, mais ça n'était pas vrai, elle avait simplement eu encore plus mal, en s'avouant qu'elle n'était rien pour lui. Un instant auparavant elle avait senti le souffle de celui-ci s'écraser contre sa bouche, et elle avait ressenti des frissons lui parcourir tous le corps comme une décharge électrique. Elle lui avait à son tour rendu son baiser en appréciant le goût de ses lèvres parfaites. Elle ne voulait pas que ça s'arrête, mais elle avait peur qu'en se détachant de lui, la vérité retomberait de nouveau, et elle serait encore plus mal qu'avant. Elle ne faisait même plus attention aux battements irréguliers de son cœur dans sa poitrine. Celui-ci virevoltaient complètement dans celle-ci.

Channel passa alors ses mains autour du cou de Cameron, se mettant sur la pointe des pieds, collant sa poitrine à la sienne, elle avait l'impression que d'immenses feux d'artifices explosaient dans son estomac, comme si elle revivait de nouveau. A contre cœur, elle détacha ses lèvres des siennes et baissa le regard de nouveau vers les lèvres de celui-ci. Descendant le long de son cou elle déposa ses lèvres sur le cou de Cameron, avant de poser sa tête sur le creux de celui-ci, elle ne voulait plus le quitter. Elle aurait voulu que le temps s'arrête. Mais ça n'était pas possible, elle le savait, mais rester avec lui, était en quelque sorte pour elle, un rêve éphémère, et incertain.

Ils s'étaient tous les deux rencontrés à une fête organisé par les Alpha. Au départ Channel avait refusé d'y aller, encore un peu bouleversée par sa rupture avec Tom. Mais Lauren l'avait obligé, la tirant par les pieds, de toute ces forces pour que Mademoiselle vieille sortir de son lit. Channel s'était alors préparée à contre cœur, et elle avait boudé tout le long du chemin qui les menaient à la confrérie des Alpha. Mais Lauren elle, était sûre que ça serait une bonne idée, qu'elles passeraient un bon moment toutes les deux, et ça n'était pas obligatoire que les garçons y soient pour quelque chose. Lauren ayant garée sa voiture, Channel en sortit en claquant la porte derrière elle et s'était dirigée en vitesse à l’intérieur, parce qu'elle sentait déjà s'abattre des goûtes de pluie sur sa longue chevelure. Elle était entrée à l'intérieur et plusieurs garçons s'étaient mis à lui parler, elle avait fait signe d'être occupée. Elle avait passé la plus grande partie de la soirée adossé au bar, sans pour autant boire une goûte d'alcool. Elle avait un moment regardé par la fenêtre, la pluie s'abattre sur les carreaux et avait aperçu une ombre masculine. Elle avait tout de suite été attiré et était sorti. Les garçons qui habitaient la confrérie des Alpha était des bêtes de foire, et le jardin était dans un salle état. il n'avait même pas prit la peine de recouvrir la piscine. C'était une bande d'idiot. Channel était sortie sous la pluie, pour rejoindre le garçon qui était dehors, pour tout simplement se distraire. La fête ne semblait pas l’amuser et lorsque celle-ci s’était approchée de lui, il lui avait souri dévoilant une lignée de dent blanche comme la neige. Un bain de minuit, ça te dit ? Avait-elle lancé avec un sourire en coin. Comme deux gamins idiots, ils avaient sauté dans la piscine, riant aux éclats.

C’est vrai que leur histoire avait tout d’abord débuté par une complicité énorme, mais elle n’a jamais regretté l’époque où ils étaient amis. Ils s’amusaient plus, et ne se prenaient pas la tête, au fond c’était peut être mieux ainsi, leur histoire devrait s’arrêter à l’amitié. Mais le problème c’est que l’amitié de Cameron ne suffisait pas à Channel, de lui, elle voulait toujours plus. Elle en avait marre de pleurer. Avec le temps, elle ne serait même plus capable de verser une larme. La vie était courte, elle n’avait pas le temps de passer ses journées à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle devrait peut-être profiter, et si ce n’était pas Cameron l’homme de sa vie ? Elle aurait perdu tout ce temps pour rien, pour des conneries. Parfois certaines personnes sont faites pour rester de simples amis, et si c’était leur destiné tous les deux ? Si leur histoire s’arrêtait simplement à de l’amitié ? Avant qu’ils soient ensemble Cameron et Channel pouvait parler de tout et de rien. Ils parleraient de leur quotidien, de leur dernière conquête, de leur envie, ou de leur désir. Ils se confiaient l'un à l'autre. C'était si facile à faire, que pendant quelques instants Channel regretta d’avoir accepté de sortir avec lui. Si ils étaient restés amis, ils auraient rigolé de cette histoire, et personne n’aurait le cœur brisé. Finalement s’était mieux, l’amitié.

« Notre histoire, ça sera plus jamais comme avant. Parce qu’on est trop diffèrent Cameron. Faudra s’y faire et l’accepter, surtout pour moi, ça sera le plus difficile. »

Pendant une seconde, elle regretta ses paroles, mais se rendit compte, qu’elle devait l’accepter, et avaler cette vérité peut importe les conséquences. Mais c’était vrai, qu’elle n’avait pas le droit de dire des choses comme ça, alors qu’elle lui avait rendu son baiser, appréciant chaque seconde. C’était une sombre idiote parfois, une sombre idiote qui ne savait pas ce qu’elle voulait.

Après qu’elle ait vu Cameron tourner la tête, elle se sentit tout d’un coup mal. Comme si elle s’autodétruisait elle-même. Elle ne savait pas pourquoi il réagissait de cette manière, c’est lui qui avait affirmé ne pas l’aimer. Qu’il était sorti avec elle juste pour un stupide pari, et que maintenant qu’il avait prit du bon temps, il se fichait d’elle. Il n’avait pas à réagir de cette manière, ou même lui en vouloir pour ses propos. Elle avait juste vu la vérité en face, et Cameron n’avait pas l’air d’apprécier la vérité lui non plus. En quelques minutes elle s’était faite à l’idée de simplement être son ami, parce que ça lui suffisait finalement, tant qu’elle était prêt de lui, qu’elle pouvait rester avec lui sans se soucier des regards qui se posaient autour d’eux deux. Elle soupira alors, et chercha son regard, mais celui-ci ne voulait pas lui montrer la tristesse qu’il avait au fond de son regard, on aurait dit qu’il n’acceptait pas d’être aussi fragile.

Dans toute les bêtises ou autres qu’ils avaient faites tout les deux, Channel n’oubliera jamais la fois où Cameron avait eu la bonne idée de voler les clés de la piscine au concierge de l’université. C’est vrai qu’il ne s’était pas fait attraper ce soir là, tous les deux, mais les conneries s’étaient enchainées. C’était dans la piscine de Princeton qu’il s’était donné leur premier baiser. Tous ce qui les liaient un peu plus c’était déroulé dans une piscine, parce que c’était simplement l’endroit où ils s’amusaient le plus. Elle lui avait rendu son baiser, et lorsqu’il s’était détaché d’elle, elle lui avait souri et avait de nouveau approcher ses lèvres es siennes. Ces petits moments étaient gravés en elle, au fer rouge, et peu importe ce qu’elle faisait, il était impossible qu’elle oublie les moments qu’elle avait pu passer avec Cameron. Parce qu’ils étaient uniques et qu’elle en avait savouré chaque seconde comme si c’était la dernière.

« Tu vas l'accepter ! Moi je l'accepterai jamais . Je veux te retrouver tu comprends ? Et je vais faire tout mon possible pour reconquérir ton cœur même si je sais que ça en va pas être très facile ! Mais je veux que tu saches que je n'accepterais jamais cette situation, je veux que tout redevienne comme avant et j'ai l'intention de me battre pour ! » Elle n’avait jamais connu Cameron sous cette angle. Il ne lui avait jamais vraiment montré un quelconque sentiment à son égard, mais elle avait été satisfaite que par sa simple présence. Il avait l’attention de se battre pour elle. Cette simple phrase avait suffi à la rendre heureuse. A rencontrer le bonheur qu’elle avait attendu depuis longtemps. Tout ce qui comptait après tout, c’était lui, seulement lui. Elle sentit le feu lui monter aux joues, pendant qu’il appuyait sur le bouton pour faire redémarrer l’ascenseur qui s’était arrêté. Elle le regarda partir, sans savoir quoi ajouter à la « déclaration » qu’il venait de lui faire.

Elle attendrait de voir ce qu’il est capable de faire pour elle, jusqu’à qu’elle point il s’est attaché à elle. Impatiente de voir tout ça, Channel ne put s’empêcher de sourire pendant que les portes de l’ascenseur se refermaient devant elle. Elle ramassa ses affaires qu’elle avait laissé par terre et appuya sur le bouton numéro 2. Elle était un peu en retard, mais ça n’était pas grave, parce qu’elle avait passé un moment avec lui. C’est tout ce qui comptait après tout, lui. Les portes s’ ouvrèrent alors et les traversa les couloirs avant de se diriger vers la salle numéro 302 où elle avait court de littérature française. Mais ce n’est pas parce qu’elle était en retard qu’elle se dépêcha pour autant d’aller en cours.